Comment décarboner le transport artisanal en Afrique du Sud?

C'est la question à laquelle un groupement mené par Transitec devra chercher à répondre, pour le compte de la Banque mondiale, à travers une étude de pré-faisabilité sur la transition des minibus à moteurs à combustion interne utilisés pour le transport artisanal aux véhicules électriques en Afrique du Sud.

Alors que les grands constructeurs automobiles vont progressivement abandonner la production de moteurs à combustion interne, la transition vers les véhicules électriques (VE) semble presque inéluctable au niveau mondial. Toutefois, cela entraînera de nouveaux défis dans les pays émergents, et notamment en Afrique du Sud où le réseau électrique national est en difficulté et où 80 % de la production d'électricité dépend du charbon.

Alors que plusieurs études se sont penchées sur l'électrification des flottes de bus, le principal moyen de transport public en Afrique du Sud est le minibus-taxi (MBT). Cette étude examine les implications d'un passage aux véhicules électriques pour le secteur des MBT d'un point de vue opérationnel, environnemental et financier. Basé sur une étude de cas dans la région de Gauteng, ce projet modélisera l'impact de l'électrification en termes de consommation d'énergie et d'émissions et recommandera des ajustements dans les opérations et les plans d'affaires pour soutenir cette transition.


Cette étude sur la décarbonation du transport artisanal en Afrique du Sud est menée par Transitec en association avec l'Université de Stellenbosch, l'Université d'Oxford, Nodalis Conseil et Mont Projects.



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