Les véhicules autonomes débarquent en Suisse : danger ou opportunité ?

CarPostal prépare un projet-pilote de grande envergure : 25 voitures autonomes pour desservir les régions périphériques de Suisse orientale (Saint-Gall, Appenzell, Thurgovie) entre fin 2025 et mi-2027, en partenariat avec le géant chinois Baidu.

Depuis le 1er mars 2025, la nouvelle Loi sur la circulation routière ouvre la voie à la mise en circulation de véhicules à conduite automatisée de niveau 4. Une opportunité unique pour repenser le transport à la demande là où l’offre actuelle peine à être attractive et rentable.

La particularité du projet AmiGo et sa flotte de 25 véhicules est de pouvoir regrouper les trajets (ridepooling) et de s’intégrer dans une offre de transports publics, ce qui le distingue des offres classiques de robot-taxis.

Comme en 2016 avec les navettes Navya à Sion, la voiture à conduite automatisée arrive en Suisse via les opérateurs de transport public. Et c'est la bonne voie à suivre pour que cette innovation soit au service d'une mobilité plus efficiente, avec un meilleur taux d'occupation des véhicules qu'aujourd'hui.

Sylvain Guillaume-Gentil, directeur de l’expertise de TRANSITEC - La mobilité dans le bon sens, a eu le plaisir d’en débattre dans l'émission Forum de la RTS - Radio Télévision Suisse. Les véhicules autonomes, encore cantonnés aux villes américaines ou chinoises, pourraient arriver plus vite que prévu chez nous.

➡️ Chance pour renforcer les transports publics dans des zones moins desservies ?

➡️ Ou risque d’un service qui ne trouvera pas son public ?