Quelle politique de mobilité urbaine pour améliorer la qualité de l'air dans les villes d'Afrique de l'Ouest?

L'Observatoire mondial des villes pour la qualité de l'air organise les 28 et 29 novembre une conférence internationale sur la qualité de l'air en Afrique de l'Ouest. Transitec a été sollicité pour participer à la table ronde finale dans le but de présenter les enjeux et les perspectives de maîtrise de la croissance des émissions de polluant à travers les politiques de la mobilité urbaine sur le continent.

La pollution de l’air en Afrique est largement sous-estimée, faute de systèmes de surveillance adaptés. Pourtant, des études récentes montrent qu’elle est déjà responsable de 600 000 morts par an. L’Observatoire mondial des villes pour la qualité de l’air (GUAPO) réunit pendant deux jours les experts du sujet afin de faire état de la situation et étudier les mesures envisageables pour améliorer la qualité de l'air.

Avec l'une des plus fortes croissances démographiques au monde, une urbanisation massive et une croissance économique rapide, l’Afrique de l’Ouest pourrait voir les émissions de polluants de l’air tripler en Afrique de l'Ouest. Le nombre grandissant de voitures, souvent anciennes, roulant avec des carburants de piètre qualité est une des sources croissante de pollution. Selon le GUAPO, les émissions de polluants en Afrique de l’Ouest sont très fortement sous-estimées : elles seraient parfois de 100 à 150 fois supérieures aux estimations.

Julien Allaire, directeur des activités internationales de Transitec, a été invité à participer à la table ronde finale de la conférence pour présenter la manière dont la mise en œuvre de politique de mobilité urbaine soutenable, au niveau local et au niveau national, pourraient permettre de maîtriser la dégradation de la qualité de l'air dans les métropoles de la sous-région.

Pour en savoir plus: le programme de l'événement

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