Le diagnostic de la situation actuelle a permis de mettre en évidence une place prépondérante de l’automobile dans la mobilité locale (échange et transit) et l'occupation de l'espace public, couplée à un réseau viaire à bout de souffle en termes de capacité. La politique de stationnement de la commune, ambitieuse en théorie, n'était pas efficace sur les secteurs stratégiques. Enfin, le transport public, bien que très présent, peine à concurrencer de manière crédible les modes individuels, notamment pour les déplacements de proximité.
A l’horizon 2030, les projets de développement urbain et économique doivent induire une hausse de la mobilité de près de 40’000 déplacements par jour. A ces déplacements s’ajouteront ceux liés au développement important de la région Sud, la commune étant un point de passage difficilement contournable. La commune se trouve confrontée à une dualité d'enjeux : répondre "capacitairement" aux besoins de déplacements actuels et futurs, et garantir la sécurité, le confort et la qualité de vie de l’ensemble des usagers de l'espace public.
Il fut admis par le collège échevinal que le développement des modes alternatifs à l’autosolisme s'avérait indispensable pour répondre aux objectifs de développement, et soutenir le dynamisme économique de la commune. A ce titre, la commune aura nécessairement besoin de ses partenaires institutionnels pour les développer efficacement.
Le concept multimodal développé, et le plan d'actions associé, répondent aux enjeux d'un développement cohérent du territoire, de report et de transfert modal progressif, et proposent une gestion optimisée de la voiture particulière et du stationnement, permettant de maintenir un niveau d’accessibilité multimodale acceptable pour la commune.